Interview Collaborateur
Ton parcours
Quelle est ta formation pro ?
J’ai fait un parcours scientifique classique pour faire le métier que je fais aujourd’hui : Un bac scientifique avec des options d’anglais et de sciences de l’ingénieur. Une prépa scientifique « PT » orientée maths/physique/sciences de l’ingénieur.
Après avoir passé mes concours de fin de prépa, j’ai intégré l’Ecoles des Mines d’Alès. Après 20ans chez moi sur Reims, je suis donc parti 3 ans dans le sud pour y finir mes études. Là-bas j’y ai reçu une formation généraliste mais avec une grosse spécialisation génie civil. J’ai donc été formé sur du développement personnel, de la gestion d’entreprise, de la programmation… mais aussi sur la structure de tous types d’ouvrages.
J’ai toujours eu une fibre scientifique et j’ai toujours été passionné par les sciences (en général) donc le cursus m’est toujours paru évident.
Quel est ton parcours pro ?
À la fin de mon cursus en école d’ingénieur, j’ai choisi de faire mon stage de fin d’études dans un bureau d’études de structure de génie civil. Je suis donc parti en Suisse pendant plusieurs mois pour y dimensionner un ouvrage d’art dans la région de Genève.
Ce projet de fin d’études m’a beaucoup plu et j’ai voulu par la suite trouver un emploi me rapprochant de ce que j’ai pu découvrir là-bas. J’ai d’abord cherché dans ma terre natale, à Reims, pendant plusieurs semaines, en vain. Le contexte Covid et la faible densité d’études de grands ouvrages de génie civil en province rendait la recherche trop complexe. J’ai donc travaillé quelques temps en tant que conducteur de travaux dans une petite entreprise de génie civil sur Reims. Je ne me sentais pas épanoui donc j’ai cherché sur Paris.
C’est à ce moment que j’ai été contacté par OneSide pour des missions chez Setec tpi. J’ai tout de suite été séduit et j’y travaille donc depuis plus d’un an.
Ton métier
Quel est ton métier ?
Avec OneSide j’en suis à ma deuxième mission chez Setec tpi. La première était une mission d’ingénieur tunnel. Pour faire simple j’ai analysé les risques du passage d’un tunnelier qui créera l’une des prochaines lignes du réseau de métro parisien (la ligne 15 du Grand Paris).
Aujourd’hui, je suis maitre d’œuvre travaux du génie civil d’une gare de métro. Toujours dans le contexte de l’extension du réseau parisien, la ligne 14 actuelle va s’étendre au sud pour relier l’aéroport d’Orly pour les JO 2024. Cela rajoute donc 14km et 6 gares à construire au sud.
En tant que maitre d’œuvre, je fais partie du liant entre la RATP, maitre d’ouvrage et commanditaire du projet, et les entreprises en charge de construire les ouvrages. Je dois donc m’assurer de la bonne réalisation des ouvrages prévues au marché : vérification que tout est conforme avec les études, échanger sur les délais en jeu, les interfaces avec d’autres entreprises que celles de génie civil, suivi des quantités, etc…
Qu’est ce qui te plait le plus dans ton métier ?
Ce qui me plait dans mon domaine c’est de participer à des grands projets de construction. Je suis depuis petit passionné par les grands ouvrages qu’a créé l’Homme, que ce soit ancien ou récent (cathédrales autant que le viaduc de Millau par exemple). Alors y participer et mettre sa propre pierre à l’édifice est très valorisant et enrichissant à mes yeux. Que ce soit en études de conception ou pendant les travaux, on se sent vraiment acteur d’un grand projet.
Un autre aspect très agréable est que le métier est très pluridisciplinaire. Un jour on a les pieds dans du béton à vérifier avec un regard critique que tout ce qui va être construit est bien mis en place et conforme. Le jour suivant on va gérer du budget et du planning. Le jour d’après on peut étudier de la structure et calculer la tenue des ouvrages.
Qu’elle est ta mission préférée ?
Pour ma part, ce qui me plait le plus est la conception et l’étude d’un ouvrage. Pour revenir à mon stage de fin d’étude qui en était un exemple concret, j’ai adoré devoir concevoir de A à Z un pont avec comme presque seule donnée en entrée un « on doit relier le point A avec le point B ». On doit avoir la curiosité de chercher parmi les solutions viables, puis tout dimensionner pour que notre ouvrage soit pérenne.
Quelles sont les différentes difficultés que tu as pu rencontrer dans ton métier ? Qu’est-ce qui te plaît le moins dans ton métier ?
Pour moi il y a deux aspects assez difficiles dans ce métier :
- Le premier c’est que c’est un domaine tellement riche qu’en tant que junior on peut se sentir vite dépassé. Personnellement j’ai eu assez peu d’expérience travaux avant d’entrer dans le monde du travail. Alors j’avais certes des facilités en études mais j’ai dû apprendre à mieux connaitre la réalité des travaux.
- Ensuite, c’est un métier qui est globalement très prenant. J’ai la chance d’avoir un poste avec des horaires assez classiques, mais il est courant que beaucoup d’acteurs sur chantier (je pense notamment aux conducteurs de travaux, les responsables des travaux côté entreprise de construction) aient une vie privé réduite. C’est un métier de passion qui devient suffoquant si on ne se sent pas à sa place.
Comment arrives-tu as rallié vie pro et vie perso ?
Je pense que comme dans tout métier, il faut organiser son train de vie pour ne pas se laisser déborder par sa vie pro ou perso. Pour ma part, depuis que je suis sur chantier côté travaux, j’ai des horaires flexibles mais je m’adapte. Je peux commencer tôt ou finir tard mais j’ai la chance de pouvoir contrebalancer en gérant mon travail comme je le sens, de manière responsable.
Chez OneSide
Quels sont les avantages et inconvénients de travailler chez OSC ?
Pour quelqu’un venant de province, OSC a été un très bon choix que je recommande : J’ai été bien accueilli et j’en suis à ma deuxième mission (les deux étant différentes). Etant junior, j’apprécie être encadré pour la gestion de mes missions. Un autre point que je trouve très avantageux est que je voulais découvrir plusieurs facettes du grand domaine qu’est le génie civil. En conseil, on peut sauter de mission en mission en découvrant plusieurs entreprises et plusieurs spécialisations. Je trouve cela très enrichissant pour commencer dans la vie active dans un domaine si vaste.
L’inconvénient est évidemment d’à la fois appartenir à deux entreprises (OSC et celle où je travaille tous les jours) mais en même de ne pas être à 100% dans chacune. Je ne vois que très peu de collègues OSC et j’ai l’étiquette consultant dans l’entreprise où je travaille.
Les défis
Quels sont les défis pour les maitres d’œuvres du 21ème siècle ?
Je ne pense pas qu’un maitre d’œuvre ait de grands défis qui leur soient propre comme ce que peuvent avoir notamment les constructeurs avec la pollution ou la sécurité. Pour ma part, je pense que ma mission relève avant tout de la rigueur, de la réactivité, et d’avoir la double casquette « études-travaux ».
Marin, Maitre d’Oeuvre, chez OneSide depuis 1 an
Plus d’info sur notre LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/oneside